Notre programmation

 La farandole est une des formes dansées les plus anciennes et les plusuniverselles. Quelle serait sa forme contemporaine ?  Ce projet vise à réinvestir sa signification comme contrainte créative et comme puissance politique et sociétale. Se tenir par la main pour interroger la place de l’individu dans une communauté éphémère. Célébrer tous les types de corps, dans une célébration hybride de la vie et de sa finitude.

Texte et mise-en-scène de Stan Briche

Médée est l’une des figures les plus marquantes de la tradition théâtrale grecque. Chacune des œuvres où elle apparaît peut nous sembler en contradiction avec la précédente. Alors que nous ne pouvons en tirer une unité de pensée, sa force provient de cette pluralité des possibles. Cette création se base principalement sur le texte Médée Kali de Laurent Gaudé, le visage multiple de la divinité indienne Kali se retrouvant sous les traits de Médée. Soit ne pas se souvenir d’une médée, mais retenir Médée.

assemblage de textes, mise-en-scène de Romane Grégoire, Riadjy Bhiki, Fahd Alj

Revenu de la Grande Guerre, le jeune Kragler retrouve Anna, son premier amour, fiancée à un autre. Désespéré par cette injustice, il s’exile dans la rue où gronde la révolte spartakiste et découvre un monde vrombissant, rythmé par le pas des insurgés. Que choisir entre la lutte sociale et une vie en marge de l’insurrection ? Cette nuit-là, une lune rouge viendra teinter les rues de la ville. La couleur de l’amour ou celle du sang de l’insurrection?

Texte de Bertolt Brecht, mise-en-scène de Lucas Hunsinger

 En 1966, des comédiens jouent pour la première fois une pièce qui retrace la vie de leur ancien pasteur. Celle-ci ayant laissé le public sans réaction, la troupe s’interroge sur l’attitude énigmatique de l’auditoire. L’échec de la pièce va faire resurgir une histoire personnelle incrustée dans les pages sombres du 20e siècle. Dans le climat de tension qui caractérise la montée vers la guerre, les sentiments d’humanité généreront une prise de conscience qui ira jusqu’à son expression ultime.

Texte et mise-en-scène de Jean-Yves Bassole

Dans un merveilleux pays, très bien ordonné, où chacun a une place précise, se trouve la Jardinerie, une haute et mystérieuse tour dont l’entrée est protégée par un labyrinthe. Chaque année un grand concours est organisé et le vainqueur aura l’honneur de donner son nom à une fleur. Il lui suffira de trouver l’entrée de la Jardinerie et donc de traverser le labyrinthe. Depuis toujours ce sont les fleuristes de la Roseraie qui gagnent. Cette année, Jade a toutes ses chances. Mais voilà qu’Adonis, un simple bûcheron, prétend lui aussi vouloir passer le concours. Impossible pour un bûcheron ! objectent Jade et le Maître-Fleuriste. C’est ce qu’on verra, leur répond Adonis.

Texte de Constance de Saint Rémy et mise en scène Léa Wilhelm et Valentin Hautcoeur

« Que dans les siècles à venir

surgisse sur son cheval blanc le héros

qui chantera la désolation de nos immenses plaines. »

Yi Kwangsu, Immenses plaines.

L’histoire commence dans une petite gare où les personnages attendent, mais aucun train ne s’arrête. Ils sont peut-être oubliés, voire exclus par tous ceux qui s’agitent autour d’eux, là où le temps semble s’être arrêté. Métaphores des mouvements sociaux ayant traversé la Corée depuis le XXe siècle, les trains de cette pièce font écho à d’autres révoltes partout dans le monde, dont certaines perdurent encore aujourd’hui.

texte Roh Kyeongshik et mise en scène Soojin Park