Zazie dans le métro, texte de Raymond Queneau, mise-en-scène de Valentin Hautcoeur, Philippe Marlier

Fraîchement arrivée à Paris sous un matin gris où le métro rêvé lui est interdit, Zazie d’un quai l’autre sème la zizanie, vaguement aidée par un tonton dépassé, une mère ensuquée et un bonimenteur fracassé. On crache (un peu au début), on se dispute (blou de djins, pébroque et places sur le quai), on s’agite (en tout sens), on prend aussi le temps (du slip-tease) et surtout on s’amuse (beaucoup). La Zazie de Queneau, stratège de l’Oulipo et virtuose du « néofrançais », dynamite conventions, certitudes et illusions avec une ardeur contagieuse.

Rien n’échappe à la verve de cette Miss 100 000 volts au regard acéré.

Épimerdalors, tant pis si y’a grève, venez (re)découvrir ce texte vif, poétique et impertinent, d’une étonnante actualité, dans une mise en scène foutraque et inventive.